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Minggu, 09 Maret 2014

heures du jour. L’hiver, on s’installe dans l’iwan du nord pour recevoir les rayons du soleil situés au


Gauche lutrin, centre mihrab, droit minbar.
Les salles de prière ne doivent pas abriter des statues, des figures spirituelles, des images d’animaux ou d’êtres humains. Les fidèles prient dans des rangées parallèles au mur de la qibla. Pour la prière, les hommes se placent devant et les femmes derrière ; néanmoins, dans de nombreux pays, les hommes et les femmes sont séparés. L’intérieur est sobre et ne comporte généralement aucune image figurative : des calligraphies, généralement des versets du Coran ou la chahada, ornent l’édifice et les tapis sont utilisés pour couvrir le sol et les motifs dont ils se parent sont orientés en direction de La Mecque. La salle de prière est précédée d’une vaste cour centrale bordée de portiques et parfois ornée d’une fontaine (????).

Mihrab surnommé Porte du paradis, provenant du mausolée de Ali ibn Jafar à Qom (conservé au Musée national d'Iran).
Généralement, en face de l’entrée à la salle, se trouve le mihrab (?????) qui est une niche, souvent décoré avec deux colonnes et une arcature, qui indique la qibla, c’est-à-dire la direction de la Kaaba à La Mecque vers où se tournent les musulmans pendant la prière. Il est souvent au milieu du mur de la qibla. C’est probablement dans la mosquée de Médine qu’on trouve le premier mihrab (705-706).

Le minbar de la Grande Mosquée de Kairouan
Le minbar, un siège ou un pupitre duquel on présente des sermons, est situé à la droite du mihrab, en haut d’une série de marches. Il est notamment utilisé lors de la prière du vendredi. Le premier minbar fut construit par le prophète en l'an 7 de l'hégire, sous forme d'une chaire de bois depuis laquelle il pouvait s'adresser aux fidèles60. Le minbar de la Grande Mosquée de Kairouan est le plus ancien minbar du monde musulman toujours conservé in situ ; il date du IXe siècle (vers 862)61,62. Aujourd’hui, le minbar est intégré au mur de la qibla lors de la construction. Le plancher de la mosquée, à l’endroit où la congrégation se réunit pour le culte, est couvert de tapis. Il n’y a ni siège ni banc. D’après une étude réalisée à Marseille, Montpellier, Alsace-Moselle et Île-de-France, les lieux de culte musulmans en France sont globalement des espaces discrets de taille modeste dont on peine au premier abord à imaginer la destination cultuelle. Cette discrétion peut s’expliquer par les coûts financiers importants pour l’achat de grands bâtiments ou du foncier. Il y a également le rôle dissuasif joué par certaines municipalités qui ont pour premier réflexe celui de la résistance de principe63. Dans les pays musulmans, on peut trouver des salles de prière dans les lieux de travail, les grands centres commerciaux voire dans les écoles. Certains aéroports comme celui de Doha, d'Abou Dabi ou encore de Riyad sont également équipés de salles de prière.
Zaouïa[modifier | modifier le code]
Zaouïa (?????) est un centre spirituel soufi. Le mot zaouïa a pour sens premier angle, cette définition induit donc l’"isolement" propice au recueillement. En effet, ce terme va désigner dans un premier temps un emplacement ou un local réservé à l’intérieur d’une structure plus vaste où les mystiques pouvaient se retirer comme le laisse entendre le sens de la racine du mot arabe. Par la suite, le mot va désigner un complexe religieux comportant une mosquée, des salles réservées à l’étude et à la méditation et une auberge pour y recevoir les indigents. Zaouïa est un établissement religieux érigé autour d’une relique, un wali, et est voué essentiellement à l’enseignement du Coran et des pratiques spirituelles. On y enterre souvent les saints fondateurs des Confréries soufies qui l’occupent.
On ne trouve les zaouïas que dans certaines mosquées du Maghreb. Selon certaines pensées populaires locales, les zaouïas ont une panoplie de pouvoirs surnaturels ; on les dit capables d’intercéder auprès de Dieu64. Certaines ont un rayonnement éducatif, intellectuel et culturel important, car elles contiennent des manuscrits et des ouvrages de mathématiques, d’astrologie, d’astronomie et de pharmacopée65.


Un des quatre iwans de la mosquée du vendredi à Ispahan en Iran.
Iwan[modifier | modifier le code]
Les iwans sont nés dans le monde iranien bien avant l’arrivée de l’islam, sans doute sous la dynastie sassanide. Il s’agit d’un hall voûté avec une façade rectangulaire ouverte par un grand arc. L’iwan combiné avec le plan carré des palais achéménides a donné le modèle du plan de mosquée dit « iranien » (quatre iwans disposés en croix et s’ouvrant sur une cour appelée sahn (en persan : ???). Au centre de la cour, on trouve parfois des fontaines à ablutions.
Ce sont les Abbassides qui introduisent l'iwan dans l'architecture islamique. On retrouve par la suite les iwans dans le plan moghol influencé par le plan iranien59.
Les madrasas, dont le type est né en Iran, utilisent aussi cet élément, et ont permis sa diffusion (faible) en Syrie, en Égypte et au Maghreb. Les iwans servent de pièces de séjour et permettent à l’habitant soit de chercher le soleil, soit de s’en mettre à l’abri selon les besoins des saisons et des heures du jour. L’hiver, on s’installe dans l’iwan du nord pour recevoir les rayons du soleil situés au sud, et l’été dans l’iwan du sud pour ne pas être atteint par eux66.
Patrimoine mondial de l’UNESCO[modifier | modifier le code]

On appelle dôme l’extérieur d’une coupole. À partir du xve siècle, les coupoles sont très souvent



Coupe du dôme du Rocher.
Le dôme provient des voûtes sphériques perses. Il est utilisé dans l'architecture islamique depuis le viie siècle. Les dômes sont souvent placés directement au-dessus de la salle principale de prière.
Au cours du temps, la taille des dômes augmente. Après avoir occupé un petit espace près du minaret, ils occupent aujourd’hui presque la totalité de la surface du toit de la salle de prières.
À partir de la fin du xie siècle, avec le règne des Seldjoukides, de petites coupoles apparaissent au-dessus du mihrab et de l’iwan, en plus du grand dôme principal qui se trouve au centre59. Bien que les dômes aient normalement la forme d’un hémisphère, les Moghols ont popularisé les dômes avec une forme plus étirée, notamment en Inde.
Les formes arrondies en forme de coupole sont symbole de perfection.
Coupoles[modifier | modifier le code]


Coupole d’une mosquée turque.
Une coupole est un mode de couvrement hémisphérique, qui repose sur une zone de transition octogonale (le plus souvent) elle-même posée sur quatre piliers. La zone de transition est le grand problème des architectes islamiques. Ils peuvent se servir de pendentifs, c’est-à-dire de triangles convexes posés sur la pointe, comme dans l’Empire byzantin, ou de trompes, à savoir des petites niches, ce qui proviendrait du monde iranien.
Les nervures et les muqarnas qui remplissent souvent les coupoles dans le monde islamique n’ont en général pas de véritable fonction architectonique.
On appelle dôme l’extérieur d’une coupole. À partir du xve siècle, les coupoles sont très souvent doubles, c’est-à-dire qu’il existe un espace plus ou moins important entre la coque interne et la coque externe. Cette technique permet de réaliser des monuments plus hauts.
Salles de prière[modifier | modifier le code]

ancien minaret encore existant au monde54,55 ; sa construction, probablement commencée au cours


Le Centre Islamique de Campinas, Brésil, possède un minaret caractéristique.
Dans les mosquées qui n’ont pas de minarets, l’adhan se fait de l’intérieur de la mosquée, avec ou sans haut-parleurs. Dans certains pays où les musulmans sont minoritaires, l’appel à la prière n'est pas autorisé. L’iqama (?????), qui est semblable à l’adhan, est dite juste avant le début de la prière et n’est habituellement pas annoncé du minaret.
Qu’ils soient à fût cylindrique, carrés, en spirale ou octogonaux, petits et massifs ou bien hauts et élancés, les minarets sont une constante de presque toutes les mosquées. Les premières mosquées qui ont été construites n’avaient cependant pas de minaret, et des courants comme le salafisme trouvent encore que la construction de ceux-ci est inutile.
Les premiers minarets furent édifiés au lendemain de l’hégire, et le plus ancien en date semble être celui élevé en 665 à Bassorah par le premier calife omeyyades Muawiya Ier. Ce dernier a encouragé la construction des minarets, car ils permettaient aux mosquées d’avoir le même aspect grandiose que les églises chrétiennes avec leurs clochers. Avant l’apparition des minarets, l’appel à la prière était lancé depuis le toit de la mosquée par le muezzin.
Le minaret de la Grande Mosquée de Kairouan (à Kairouan en Tunisie) est considéré comme le plus ancien minaret encore existant au monde54,55 ; sa construction, probablement commencée au cours de la première moitié du viiie siècle, date essentiellement de l'an 83656. Constitué de trois niveaux de largeurs décroissantes, il apparaît comme le prototype des minarets de l’Occident musulman56.
Le plus haut minaret du monde est celui de la Mosquée Hassan II à Casablanca, avec une hauteur d’environ 210 mètres57. À Téhéran, en Iran, deux minarets d’une hauteur de 230 mètres sont en cours de construction.
À noter qu'en 2009 débutera à Alger, la construction de ce qui deviendra la quatrième plus grande mosquée du monde, la grande mosquée d'Alger, dotée d'un minaret de 200 mètres de haut, un minaret dynamique avec un rayon laser dirigée vers la qibla58.
Le minaret est généralement solitaire, mais il existe des exceptions. Ainsi, les Timourides introduisirent un portail monumental, accompagné de minarets jumeaux, un de chaque côté, comme à Samarcande, dans l'actuel Ouzbékistan59.
Dômes (Kouba)[modifier | modifier le code]